La guède, ou pastel des teinturiers

Le pastel des teinturiers

Voilà une petite fleur discrète qui a pourtant les honneurs d’un bas-relief de cathédrale: la waide, ou guède, ou pastel des teinturiers.

Quelques mots sur cette plante, je laisse de côté pour une fois ses propriétés médicinales qui font l’objet de recherches, surtout en Asie, pour des usages vétérinaires notamment. C’était le sujet de mon mémoire de DU Phyto aromathérapie clinique. Cet article est un résumé de la première partie .

Un peu de botanique

La guède est une plante herbacée de la famille des brassicacées (comme les choux, la moutarde)

Il s’agit d’une plante bisannuelle, résistante. La première année, elle forme une rosette de feuilles , la deuxième année, pousse un tige robuste à rameaux dressés, qui peut atteindre 1,50 m. Le développement des feuilles se fait selon un mouvement de spirale le long de la tige: ainsi, les feuilles ne se font pas d’ombre entre elles.

La floraison jaune d’or apparaît en mai-juin. Elle est constituée de petites fleurs de 4mm environ, groupées en volumineux panicules au sommet des tiges.

La partie utilisée pour la teinture est la feuille. En Languedoc, on faisait cinq récoltes, une par mois de mi-juin à mi-octobre, la première et la dernière étant de moins bonne qualité.

Bleu, depuis la Préhistoire

Des fouilles effectuées au début du XXème siècle en Provence sur un site néolithique ont mis au jour des fibres teintes en bleu clair et bleu foncé d’indigo, qui à cette époque, ne pouvait provenir que de la guède.(5)

On a également trouvé des fibres teintes au pastel datant de l’Âge du bronze (~2200- ~800) en Allemagne (Dürrnberg) et en Autriche, de l’Âge du fer (~800- ~52) au Danemark, en Allemagne, en France.

L’usage en teinture des étoffes est attesté depuis le VIème siècle avant JC, au Danemark, en Autriche, Italie, France et Allemagne.

En Espagne, à Barcelone, c’est une cuve de pastel datant de l’époque romaine (IIème siècle ap JC) qui a été identifiée. (4)

L’autre centre européen de la culture du pastel depuis l’Antiquité est la Grande-Bretagne: Pline l’Ancien, César, Pomponius Mela (45 de notre ère) ont rendu compte de la coutume des guerriers de s’enduire le corps de pastel pour se rendre plus effrayants dans la bataille. Leurs femmes et leurs filles s’enduisent aussi de pastel , ce qui leur donne « la couleur des Éthiopiennes » avant de participer à des cérémonies religieuses. Leurs noms mêmes (Picti, Scoti, Britanni) signifient : les hommes peints. Ovide parle des « virides Britannos », Bretons verts (du gallois bryth peinture, qui a donné brython breton).

Illustration d’un manuel scolaire anglais du XIXème: Picte

Néanmoins, des expériences contemporaines mettent en doute cette pratique : très astringent, le pastel provoque sur un tatouage ou une blessure une forte réaction cicatricielle , et un fois cicatrisé ne laisse aucune marque bleue. En outre, l’emploi courant de fumier dans les préparations traditionnelles de teinture de pastel rend invraisemblable son utilisation sur des plaies (7).

La culture de la guède

La guède est cultivée à grande échelle à partir du XIIIème siècle en Allemagne, France (Normandie, Picardie, Languedoc ) et Italie.

La bataille de Pavie
Elève de Joachim Patinier, vers 1530

Le pastel a fait la richesse du Languedoc, pays de cocagne, où tout un monde en tire sa subsistance  : paysans, ouvriers, artisans, transporteurs, mais aussi fonctionnaires. C’est ainsi que la rançon du roi François 1er, fait prisonnier à Pavie (1525) fut garantie par un riche négociant toulousain, Jean de Bernuy.

En Normandie et en Picardie, la culture a probablement commencé dès le IX-Xème siècle, comme en témoigne la découverte de dix-huit semences minéralisées dans un silo à Dury, près d’Amiens.(5)

Au Moyen-Âge, la culture du pastel ne se limite pas à ces régions, le commerce s’étend à toute l’Europe : en Allemagne, les deux grands centres du pastel (Thuringe et la région qui s’étend d’Aix-la-Chapelle à Cologne) approvisionnent leur propre industrie, mais exportent aussi vers les Flandres, l’Angleterre, les pays scandinaves, la Pologne , la Hongrie et une partie de l’Italie .

En Italie, outre les trois grands centres producteurs (Toscane, zone du Pastel Lombard autour de Tortona et région de Bologne), des cultures sont aussi retrouvées sur le versant adriatique de l’Apennin, autour de Pesaro, au Nord de Rome.

La péninsule ibérique cultivait également en Catalogne, Nouvelle Castille, autour de Valence, au Portugal, dans les régions de Beira et Tras-os-Montes.

Cependant, dans le courant du XVIème siècle, l’Angleterre ne produit plus assez de pastel et en importe de grandes quantités, notamment du Nord de la France , Picardie ( Corbie et Amiens), Normandie (Bayeux et Caen) et surtout du Languedoc, autour de Toulouse, (dans le Lauragais et l’Albigeois). (4)

Habit d’officier de la marine anglaise, début XIXème.
Photo B.Malvaux

Le Royaume-Uni, pays des « hommes peints au pastel », fut fidèle à la guède jusqu’en 1932, pour l’approvisionnement des cuves de pastel, utilisé pour la teinture des draps des uniformes de l’administration, de la marine et de la police britannique. (4)

Le bleu, des barbares à la Vierge

Le développement du pastel va de pair avec l’évolution de la perception de la couleur bleue dans le temps : à Rome, c’est la couleur des Barbares , avoir les yeux bleus, pour une femme est un signe de mauvaise vie, pour un homme, une marque de ridicule. L’absence du bleu dans les textes anciens a même conduit certains philologues du XIXème siècle à penser que les yeux des Grecs ne pouvaient le voir ! (8)

La couleur bleue est dépréciée dans les vêtements à l’époque romaine.Se vêtir de bleu est excentrique, voire dévalorisant : le bleu clair est disgracieux, le bleu foncé associé à la mort et aux enfers.

Jusqu’au Haut-Moyen Âge, les codes de la vie sociale et religieuse s’organisent autour de trois couleurs : noir, rouge et blanc. Jusqu’au XIIème siècle, le bleu est délaissé à la Cour et dans la noblesse, il n’est porté que par les paysans et les personnes de basse condition.. Ce n’est que dans le courant du XIIème siècle que le bleu devient l’apanage de la noblesse.

Le bleu de Saint-Denis

Le développement de la couleur bleue commence dans l’art religieux aux XI-XIIème siècles : le vêtement de la Vierge Marie est habituellement une couleur d’affliction , sombre, noir, gris, brun , violet, bleu ou vert foncé. Dans la première moitié du XIIème siècle, la palette se restreint, le bleu tend à devenir la couleur mariale du deuil. En même temps, il se fait plus séduisant : plus lumineux, plus franc. Les maîtres verriers mettent au point un « bleu de Saint-Denis » lors de la reconstruction de l’église abbatiale, puis ce bleu se diffuse largement et fait son entrée dans de nombreuses verrières de cathédrales et d’églises. Les émailleurs imitent les verriers et mettent au point de nouveaux tons de bleu sur les objets liturgiques, plus tard les enlumineurs associent ou opposent systématiquement les fonds rouges et les fonds bleus.

Enluminures du Book of Kells

Plus tard encore, quelques grands personnages se mettent à porter des vêtements bleus, à l’imitation de la reine du ciel, ce qui aurait été inimaginable deux ou trois générations plus tôt.(9)

Bleu et rouge, rivaux de toujours

Les métiers de la teinturerie sont strictement cloisonnés : les couleurs rouges qui exigent mordançage , sont obtenues par les teinturiers de bouillon (qui doivent faire bouillir le tissu, la teinture et le mordant), les couleurs bleues par des teinturiers de cuve (ou de guède), car le mordançage est moins important, voire absent. Un teinturier de rouge peut teindre en rouge ou en jaune, mais pas en bleu, un teinturier de bleu peut teindre en vert, noir ou bleu. Le développement de la couleur bleue fait la fortune des teinturiers de bleu, au détriment des teinturiers de rouge. (9)

L’or bleu, bâtisseur de cathédrale

Le commerce de la guède se développe, et finance des chantiers importants comme l’érection de la cathédrale d’Amiens (1220-1288).(10) On estime aujourd’hui que le financement de l’édifice provient à 80 % de l’industrie de la waide. (8)

La fleur de guède
Portail de la cathédrale d’Amiens.
Photo S.Robin

Au début du XIIIème siècle, au moment de la construction de la cathédrale, la ville d’Amiens connaît une prospérité économique due essentiellement à sa position géographique et au commerce de la guède (ou waide en picard) : c’est l’or bleu de la Picardie. La ville bénéficie en effet du développement de l’industrie drapière, notamment en Flandre, et de sa position sur les routes commerciales, particulièrement vers les foires de Champagne. La présence de la Somme favorise le commerce et le transport des marchandises. La ville tire sa richesse des activités artisanales et commerçantes. Par conséquent, les bourgeois de la ville appartiennent principalement à cette catégorie. La ville possède ainsi des grandes familles, telle que les Cocquerel, qui donnent en général un échevin pour la commune et un chanoine pour la cathédrale. Le rôle de ces familles en tant que donateurs pour la construction de la cathédrale est notable. Les corporations de métiers, nées des activités commerciales et artisanales (waidiers, drapiers…), créent également des confréries religieuses qui se regroupent par paroisse. Celle issue des métiers de la draperie (tisserands, teinturiers…) a ainsi son siège à Saint-Leu, au cœur du quartier artisanal, en basse ville. (10)

Le soubassement de la cathédrale est orné d’un bas-relief représentant la fleur de guède, et un couple de teinturiers présentant une hotte de cocagnes figure sur le côté Sud.

De la plante à l’étoffe bleue: l’art de la teinture

L’indigo, colorant bleu foncé, n’existe pas en tant que tel dans les plantes à indigo, que ce soit Isatis tinctoria ou Indigofer sp..

Dans la plante, les substances qui vont se transformer en indigo sont incolores, et exigent des procédés de transformation élaborés.

Les techniques de teintures

On appelle cuve les procédés de teinture à l’indigo , ainsi que les bains de teinture : la température du liquide ne dépassant pas 50°, on a utilisé des cuves de bois ou des jarres de céramique enfoncées dans le sol , pour une meilleure inertie thermique.

Un procédé traditionnel : les cuves de feuilles fraîches.

Les feuilles fraîches sont mises à macérer dans l’eau chaude, certaines bactéries présentes dans les matières végétales commencent à se multiplier, permettant la transformation des substances de la plante en pigment. Ces réactions engendrent une forte acidité, qu’il faut ensuite neutraliser: on ajoute au liquide en fermentation chaux et/ou lessive de cendres .

La fibre à teindre est plongée dans la cuve pendant une à douze heures : elle s’imprègne d’indoxyle (qui est toujours incolore à ce stade).

La fibre est ensuite exposée à l’air, l’indoxyle se combine à l’oxygène de l’air, formant sur et dans la fibre un précipité d’indigo insoluble.

C’est un procédé traditionnel, mais la faible concentration des bains de teinture présente un inconvénient : la coloration bleue au premier bain est très pâle. Pour obtenir des bleus plus soutenus, il faut plusieurs bains et plusieurs expositions à l’air, et plusieurs renouvellements de la cuve avec un apport important de feuilles fraîches .

C’est pourquoi des techniques d’extraction et de concentration ont vu le jour.

Les coques ou cocagnes

Les waidiers de la cathédrale d’Amiens
Photo S Robin

L’expression «  pays de cocagne » (autour de Toulouse), la sculpture sur la cathédrale d’Amiens l’attestent : le pastel est utilisé après transformation en cocagnes.

Les feuilles fraîches sont lavées, broyées dans des moulins pastelliers (d’où le terme de pastel dans les pays de langue d’oc), et transformées en pâte qu’on laisse fermenter huit semaines . La pâte est ensuite pressée en boules pesant de 1 à 3 kg, tourtel de waide en Picardie, coques , cocagnes ou cocaignes de pastel en pays d’Oc . On entrepose ensuite les cocagnes sur des claies pour séchage pendant quatre à six semaines. A ce stade, la transformation des précurseurs en indigo est quasiment complète.

Les coques de pastel sont expédiées sur leur lieu d’utilisation, où elles subissent une seconde transformation : les coques sont brisées et la poudre obtenue, humidifiée, passe par une nouvelle activation du processus. La bonne fermentation se traduit par une telle puanteur qu’en 1585 la reine d’Angleterre fit interdire la culture et la préparation du pastel à moins de huit miles de tous ses lieux de résidence. La masse végétale est ainsi réduite, constituant le pastel agranat, bien plus concentré en indigo.

Le registre d’un marchand toulousain vers 1560 , Etienne Ferrières, fait état de transactions concernant 2 400 000 coques, dont il compte retirer 628 tonnes d’agranat : D.Cardon a calculé qu’il a ainsi acquis le produit de 340 à 568 hectares de guède.

Actuellement, des recherches ont repris, notamment dans la région toulousaine, et le rendement est de l’ordre de 2 pour mille (2 kg de pigment pour une tonne de feuilles fraîches) ou 80 kg par hectare de pastel.(4)

Cuves de coques ou d’agranat.

D. Cardon donne la « recette »  suivante, inspirée de la cuve de pastel médiévale :

3 kg de pastel agranat dans un récipient de 30 litres rempli aux trois quarts d’eau très chaude, maintenue ensuite à 50°. Pour obtenir l’alcalinité souhaitée (pH 9), on ajoute de la potasse (obtenue en calcinant de la lessive de cendres très concentrée). Après 6 heures de repos à température constante, on « pallie » (c’est-à-dire qu’on remue la cuve horizontalement, pour homogénéiser la solution en introduisant le moins d’oxygène possible). On laisse reposer encore trois heures, de nouveau on pallie, on complète en cendres si le pH le nécessite et on maintient la température. On continue ainsi, en palliant régulièrement, en surveillant température et pH, jusqu’à ce que le bain soit jaune d’or avec une pellicule cuivrée en surface et qu’après les palliements, se forme une écume bleue, la fleurée . C’est le témoin que toute l’indigotine présente dans l’agranat se trouve réduite à l’état de leuco-indigo, sauf à la surface de contact du liquide avec l’air.

D’après les sources médiévales, cela pouvait prendre entre vingt et trente-sept heures .(4)

Pour teindre, on écarte la pellicule cuivrée qui s’est formée en surface, on place les écheveaux ou les tissus , en évitant les éclaboussures pour ne pas introduire d’oxygène dans le bain. Puis on les sort, les essore et les aère. En maintenant température et pH adéquats, il est possible de procéder à deux ou trois teintures par jour, sur de nouveaux tissus ou fibres ou des des textiles ayant déjà reçu un ou plusieurs passages en cuve, pour obtenir des tons de bleus de plus en plus foncé.(9)

Pigment bleu de guède

Le bleu le plus réputé au Moyen-Âge était le bleu pers, bleu marine presque noir. (9)

Cuves à l’indigo

Avec cette technique en usage au Moyen-Âge, le pouvoir colorant de l’agranat était épuisé en 3 jours et on montait sans cesse de nouvelles cuves. A partir du XVIIème siècle, le développement des routes commerciales vers l’Extrême-Orient permet l’arrivée de l’indigo, le grand rival de la guède, Indigofera tinctoria. Se généralise alors l’emploi de la cuve d’indigo au pastel : on ajoute à la cuve une première quantité d’indigo, pulvérisé et empâté avec une solution alcaline, dès que la fermentation du pastel est amorcée et que la réduction de l’indigotine est amorcée. Quand le pouvoir tinctorial de la cuve faiblit, après quelques jours, on prélève le liquide pour le réchauffer, on rajoute indigo et matières fermentescibles et l’on règle le pH du bain par l’ajout de chaux fraîchement éteinte. La durée de vie des cuves s’allonge ainsi tandis que diminue proportionnellement l’importance quantitative du pastel.

Le terme « cuve de pastel » demeure, alors que le pastel y devient de moins en moins important par rapport à la fécule d’indigo.

La consommation de guède s’effondre : alors qu’il faut 9 tonnes de pastel agranat pour le renouvellement pendant 6 mois d’une cuve au XVIème siècle, on n’utilise plus que 200 kg, voire 75 kg tous les 6 mois dans les grandes teintureries du XIXème siècle.

On passe dans le même temps de 100 % de bleu dû au pastel à 1,25 %, voire à 0,25 % par rapport aux quantités d’indigo successivement ajoutées dans la même cuve.

Au XIXème siècle , c’est dès le montage d’une cuve de pastel à l’indigo qu’on ajoute une première quantité d’indigo variant de 5 à 12 % du poids de pastel utilisé pour amorcer la fermentation : de 6 à 12 kg d’indigo pour 125 à 200 kg d’agranat.

Les quantités d’indigo ajoutées ensuite pour maintenir le pouvoir colorant des cuves sont à peu près du même ordre.

Les techniques utilisées dans le Nord et le Sud de la France varient un peu : dans le Nord (Normandie, Louviers), les cuves ne duraient que trois mois, on y consommait donc deux fois plus de guède dans une période de six mois que dans les cuves méridionales.

La survie du pastel tint à l’attachement des teinturiers,sa teinture passant pour donner des bleus plus brillants que les pastels languedociens. L’ensemble des teinturiers européens étaient convaincus que sans pastel, « ils ne sauraient obtenir de belles nuances très solidement unies à l’étoffe » (4)

Les cuves à l’urine

Contrairement à une légende persistante, l’urine a toujours été d’un usage très limité.

Elle présente des avantages économiques, et offre une solidité inégalée des bleus et verts clairs obtenus. Les teintes résistent au pilonnement du foulage mécanique, même si le tissu est réduit en charpie, d’où leur nom de cuve à percer.

A l’échelle familiale, le procédé est simple : l’alcalinité est assurée par l’ammoniaque formée lors de la putréfaction de l’urine, laquelle fournit également les bactéries nécessaires à la réduction de l’indigo .

La teinture terminée, un bain de savon, des rinçages répétés et une longue aération sont censés venir à bout de l’odeur, principal inconvénient de ce procédé avec sa lenteur .

Aujourd’hui

Depuis 1994, la culture artisanale est relancée dans le Gers, sous la marque Bleu de Lectoure. La culture avait été relancée aussi près d’Amiens. Il est difficile d’obtenir des semences , et la production demeure très restreinte.

Amiens, à deux pas de la cathédrale Notre-Dame

Bibliographie très succincte

1- The linnean society of London, Botanical Journal of the Linnean Society 2009, 161 1, 105-121

2-http://www.tropicos.org/NameSearch.aspx?name=Isatis&commonname=

3 J.Bontaz-Carion, S.Montaut, P.Goetz Isatis tinctoriaL Brassicaeae : le pastel des teinturiers Phytotherapie (2012) 10:238-244

4 Dominique Cardon Le monde des teintures naturelles, Ed.Belin, 2003, 283-290

5 Véronique Zech-Matterne ANTHROPOBOTANICA • 2010 • 1. 2. © Publications Scientifiques du Muséum national d’Histoire naturelle, Paris. 3

6 Angelini LG, Bertolacci M Response of woad Isatis tinctoria Lto different irrigation levels to optimise leaf and inddigo production.Irrigation in Mediterranean Agriculture: challenges and innovation for the next decades . Bari : CIHEAM 2008, p 185-192

7 http://www.licorneamour.skynetblogs.be/archive/2008/03/13/bleu-de-la-guède-plante.html

8 Michel Pastoureau, Dominique Simonnet Le petit livre des couleurs Points Histoire 2011 -17

9 Michel Pastoureau Bleu, histoire d’une couleurEditions du Seuil.

10 Amiens métropole. Amiens, ville d’art et d’histoire. patrimoine@amiens-métropole.com

11– La teinture, pigments et luminophores. Jacques Livage . Cours du Collège de France

12 Phytochemistry. 2009 May;70(7):924-34. doi: 10.1016/j.phytochem.2009.04.019. Epub 2009 May 23.Mohn T, Plitzko I, Hamburger M.

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