Atropa belladonna Solanacées
Un peu de botanique
La belladone est une plante très toxique: mieux vaut apprendre à la reconnaître pour éviter les confusions.
Continuer la lecture de « La belladone »La belladone est une plante très toxique: mieux vaut apprendre à la reconnaître pour éviter les confusions.
Continuer la lecture de « La belladone »Les plantes sauvages sont en vogue. Le plaisir de cueillir , de consommer sa récolte est à la portée de tous. Pourtant chaque année, des intoxications nous rappellent que les plantes peuvent être toxiques. Quelques conseils pratiques: d’abord, identifier avec certitude.
Continuer la lecture de « Cueillir des plantes sauvages: apprendre à reconnaître »Les plantes que nous avons observées pendant notre sortie au marais-des-bœufs.
Continuer la lecture de « Sortie botanique le 4 mai »Au printemps, ce sont les fleurs jaunes qui attirent le regard, en fin d’été, ce sont ses gros fruits.
Continuer la lecture de « L’iris des marais »Les pâquerettes, souvent qualifiées de petites marguerites: elles poussent dans les pelouses, se tressent en bracelets… Mais elles sont aussi médicinales et comestibles.
La pâquerette, Bellis perennis est une plante herbacée commune dans toute l’Europe, de la famille des Astéracées (autrefois nommée Composées). Chaque fleur est en réalité un capitule qui regroupe des fleurs à cinq pétales soudés.
Continuer la lecture de « La pâquerette »Qui n’a jamais soufflé sur les aigrettes de pissenlit? Mais avant d’illustrer la devise d’un célèbre dictionnaire, le pissenlit est une plante médicinale et alimentaire.
Une plante qui a toutes les qualités: aromatique dans la cuisine, médicinale, on utilise les feuilles en tisanes, on en extrait des huiles essentielles, et les bourgeons fournissent un macérât précieux en gemmothérapie.
Vous connaissez la chicorée qu’on mange en salade, nommée endive ou chicon, ainsi que la scarole et la chicorée frisée, la Trévise et le radicchio, et la chicorée à café du Nord: autant d’espèces du même genre , des chicorées. Et certaines en outre ont des propriétés médicinales bien établies.
Une plante entourée de bien des mystères !
On nomme parfois le houx grand-pardon, ou grand houx pour le distinguer du Fragon ou petit-houx.
Le genre Ilex compte plus de 300 espèces, mais le houx est la seule espèce de nos régions. Parmi les Ilex, le plus connu est le maté (Ilex paraguariensis). Mais notre houx européen n’en partage pas les propriétés.
Le houx a des feuilles de plusieurs types: à bord lisse, puis de plus en plus coriaces jusqu’à devenir épineuses, de plus en plus épaisses , lui permettant de résister aux phytophages (animaux qui mangent les feuilles) et aux conditions climatiques défavorables (il reste vert en toute saison).
Le houx a une particularité: il ne porte que des fleurs à étamines, ou que des fleurs à pistil, mais il peut changer de sexe d’une année sur l’autre.
Les baies de houx sont toxiques, surtout pour les enfants: des intoxications mortelles ont été décrites. En revanche, elles représentent un aliment important pour les oiseaux, qui reste disponible tout l’hiver: les baies qui ont gelé à plusieurs reprises sont plus souples.
Le houx est trop toxique pour être utilisé comme plante médicinale.
Ses indications historiques: fébrifuge, purgatif, tonique
Le bois de houx, dur et solide fournissait des lances et des javelots dès m’époque néolithique. Il est recherché toujours des ébénistes et des tourneurs, pour fabriquer des engrenages, des cannes, des cravaches: les houssines.
Le houx supporte très bien la taille: il donne de belles haies, impénétrables.
La seconde écorce permettait de préparer la glu des oiseleurs: les rameaux sont d’abord mis à bouillir une dizaine d’heures, puis à fermenter dans du fumier pendant un mois. La glu est une matière brune, filante, collante, insoluble dans l’eau, qui se manipule les mains mouillées ou enduites d’huile. Elle se dissout dans la térébenthine .
Une légende raconte que le houx est apparu dans les pas du Christ et que les baies rouges comme des gouttes de sang, rappellent sa Passion.
Les traditionnelles couronnes de houx à Noël reprendraient la coutume romaine des saturnales: la fête de Noël est inspirée des Saturnales romaines aux début de la chrétienté. Le houx fait office de porte-bonheur: suspendu aux portes la veille de la Nativité, il protège la maison contre les maladies, voire les sortilèges.
Breverton’s Complete herbal, based on Culpeper’s The English Physitian and Compleat Herball of 1653 Éd.Quercus
Jean Bruneton Pharmacognosie, phytochimie, plantes médicinales , 5ème édition, ED.Lavoisier Tec et doc
Paul-Victor Fournier Dictionnaire des plantes médicinales et vénéneuses de France Éd. Omnibus
Pierre Lieutaghi La plante compagne Pratique et imaginaire de la flore sauvage en Europe occidentale Actes Sud 1998